Поблекли краски, этот мир утратил свой былой контраст,
Промерзший дом окутан сном, в холодном воздухе тоска;
Зима сполна взяла свое и мне обратно не отдаст
Тепло ушедших летних дней; взамен – лишь холод и снега.
Глаза закрылись навсегда, им непонятен этот свет,
Нет больше веры в новый день – пустым он будет для меня,
И равнодушие во всем – на все вопросы даст ответ.
Сейчас я жив, а завтра – нет, и пусть последняя заря
Застынет пламенем надежд на заколоченном окне.
И пусть хоть кто-то скажет мне, что я когда-нибудь очнусь,
Пускай соврет, пусть безразличным будет, пусть…
Ведь это сон… Жестокий сон… Оплот покоя в тишине…
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
Crushing blackened doom from this German band that counterbalances blinding fury with moments of surprising, melancholy melody. Bandcamp New & Notable Jul 8, 2023
Tokyo band contrast black metal's brutal complexity with shoegaze's abyssal grandeur, resulting in an LP that feels crushing, yet infinite. Bandcamp New & Notable Aug 24, 2022
I was always intrigued by this group's choice of album covers, it isn't every day that you see high quality space photos in this genre despite the rise of "cosmic" black metal. But the music blew me away, this sounds like Austere took the atmospheric spacey route. (I will assume it's a coincidence that both bands are Australian) porcelainheart-